L'emploi dans l'assurtech ne connait pas la crise !

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Avec une forte croissante de l’assurtech dans le monde, et des investissements qui atteignent des montants faramineux — une augmentation de 2000 % en 5 ans selon les chiffres de CB Insights —, l’assurtech a le vent en poupe. Face à ce succès phénoménal, les besoins en ressources humaines s’intensifient et les recrutements se multiplient.

Assurtech et regtech, des secteurs qui rassurent les demandeurs d’emploi

Joblift, le métamoteur de recherche d’emploi vient de publier les chiffres de son étude sur les offres d’emploi assurtech et regtech. Depuis le début de l’année, les offres d’emploi postées par l’assurtech affichent une croissance mensuelle de 50 %, et ce malgré un nombre de publications relativement bas. En effet, sur les 500 000 annonces publiées par le secteur assurance en général, seulement 132 offres d’emploi ont découlé de l’assurtech. Néanmoins, par rapport à 2016, le nombre d’annonces a été multiplié par 6 en 2017, un chiffre qui présage un bel avenir pour le secteur.
Dans le secteur regtech (contraction de règlementation et technologie, NDLR), les chiffres sont également à la hausse, avec 59 offres d’emplois publiées depuis le début de l’année contre 9 sur toute l’année 2016. Si les deux modèles gardent le cap, 2018 s’annonce sous les meilleurs auspices avec 1500 postes supplémentaires.
Avec plus de 60 % de CDI pour l’assurtech et plus de 76 % pour le regtech, ce sont incontestablement des secteurs plébiscités par les experts en Tech et les professionnels en général.

Les diplômés des filières commerce et marketing ont la cote dans les entreprises innovantes

Contrairement aux fintechs, les assurtechs ne recherchent pas uniquement des professionnels en Tech. En effet, ce sont ceux qui ont suivi des études de commerce, de marketing, de finance ou d’informatique qui sont les plus sollicités. Concrètement, les commerciaux et les business developers représentent 28 % des offres d’emplois, les développeurs informatiques 25 % et les chefs de projet marketing 24 %.
Quant aux regtechs, les consultants constituent les profils les plus recherchés avec 67 % contre 13 % pour les chefs de projets financiers et 4 % pour les développeurs.
L’explication ? Elle est simple. Dans le domaine de l’assurance, la confiance des consommateurs et l’expérience client sont les pierres angulaires des services offerts. C’est donc avec une approche marketing et commerciale qui satisfait les utilisateurs que l’assurtech ou le regtech peut faire basculer la balance de son côté.

Les acteurs traditionnels gardent une longueur l’avance

Toutefois, cette tendance n’est pas généralisée. Si en France les grands groupes d’assurance constituent les plus gros recruteurs avec des offres d’emplois qui avoisinent les 46 % du nombre total d’annonces — contre 38 % pour les PME et 16 % pour les startups — outre-Rhin, c’est l’inverse que l’on constate. Les assurtechs ont publié plus de 1500 offres d’emploi et affichent une croissance stable de 9 % par mois depuis 2 ans. Outre-Manche, les regtechs connaissent un essor considérable avec une augmentation de 100 % des annonces tous les mois, et ce depuis 1 an.
Pourquoi une telle différence ? Dans l’Hexagone, les assurtechs sont rachetées par les grands groupes ou incubées dans leurs ateliers. En Allemagne par contre, ces jeunes pousses ne dépendent pas des acteurs traditionnels. Ainsi les offres d’emploi sont publiées en leurs noms.
Les assurtechs n’en sont qu’à leurs prémices, mais affichent déjà un dynamisme exemplaire. Ce qui est certain, c’est que les indicateurs sont au vert à tous les niveaux.

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