Truffle Capital lance un fonds Fintech de 150 M€

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Après l’incubateur dédié aux fintechs, le fonds d’investissement. Que s’est-il passé entre juin 2015 et ce 20 mars 2017 pour que le fonds de capital-risque Truffle Capital, spécialisé dans la santé et les technologies numériques, annonce la création d’un fonds de 150 millions d’euros en direction des fintechs et des insurtechs ?

Crédit.fr et Smile & Pay, le proof of concept de Truffle Capital

La rencontre avec le succès de certaines des jeunes pousses Fintech que Truffle Capital a accompagné dans leur développement. « La plateforme de crowdlending Credit.fr », explique Bernard Louis Roques, cofondateur et directeur général de Truffle Capital, « s’impose aujourd’hui comme le leader de son marché, celui des prêts TPE/PME de moins de 100 000 euros. Ou le terminal de paiement électronique mobile Smile & Pay, dont le produit n’a été commercialisé qu’après l’inauguration de l’incubateur, en novembre 2015, et qui rencontre aujourd’hui un réel succès, avec une croissance mensuelle de 30 %».
Des succès qui n’ont fait qu’alimenter un peu plus une conviction qui remonte à 2013. « Nous sommes au début d’une transformation majeure qui va apporter de profondes innovations de rupture à la plus grosse industrie du monde, le secteur Banque-Assurance. Nous n’en sommes encore qu’aux prémisses. La création en 2015 de notre incubateur part de cette conviction : permettre l’éclosion de startups qui partent de zéro pour devenir des pépites de la Fintech ».
Alors bien sûr, « tout ne va pas se faire en une journée. Je ne suis pas court-termiste, on parle-là de 10-15 ans. Mais le proof of concept est transformé, nos sociétés ont été capables non seulement de créer un produit en des temps records, mais de l’amener sur son marché avec succès ». La preuve par l’expérience, bis.

L’ambition de sourcer et d’accompagner les champions de demain

En créant ce fonds dédié à la Fintech et à l’Insurtech, Truffle Capital vise la création entre 2018 et 2021 de 12 à 15 sociétés. Un portefeuille d’acquisitions réparti « entre des créations incubées chez Truffle, des sociétés plus développées, et deux à quatre sociétés localisées en dehors de France, à Londres principalement, et que nous accompagneront dans leur relocalisation en France », précise Bernard Louis Roques. « Notre vocation est de créer des champions issus de France et d’Europe continentale ».
Pour y parvenir, Truffle Capital vise plusieurs cibles de clientèle : « les investisseurs classiques, Family offices et fonds qui investissent dans les fonds, qui aiment bien diversifier leurs allocations, et viennent pour des perspectives de rendement. Des investisseurs issus de la Banque-Assurance, qui voient-là des perspectives de placement intéressantes, la possibilité de s’offrir une veille technologique ou un outil de transformation numérique. »

Entre Family offices et institutionnels, des investisseurs diversifiés

Des liaisons « dangereuses » entre les institutionnels et les startups déjà soulignées dans ces colonnes à plusieurs reprises dans la rubrique « les fintechs, ces laboratoires externalisés et à moindre coût de l’innovation et de la transformation numérique des banques » ou plus sobrement à travers la question « après le green washing, le Fintech washing ? »
Pour Bernard Louis Roques, cette stratégie s’inscrit en parfaite adéquation avec l’ADN de Truffle Capital, qu’il a cofondé en 2001 avant de commencer à investir à partir de 2003. « Nous sommes des entrepreneurs investisseurs, pas seulement des financiers. Nous construisons des sociétés technologiques innovantes. Notre modèle est celui d’une très forte implication dans les sociétés dont nous portons le développement. Entre 2001 et 2017, nous avons levé un total de 750 millions d’euros. Nous accélérons aujourd’hui la levée, avec 150 millions d’euros investis dans la Fintech et l’Insurtech et 200 M€ dans la BioMedTech ».
Cette stratégie, enfin, de ciblage de marchés à fort potentiel d’innovation et de valeur, découle d’un constat, fait avec l’incubateur Truffle : « la plus grande spécialisation est un plus », assure Bernard Louis Roques. « Elle apporte aux participations plus de réseau, plus de visibilité, plus de contact et plus d’expertise. » Et plus de deal flow, assurément.

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