La Fintech verte, cette main invisible qui agit pour l’environnement

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Il ne reste guère qu’une poignée de climato-sceptique pour refuser l’évidence : la planète va mal. C’est un fait, le changement climatique, et la dégradation généralisée des richesses naturelles qu’il induit, accroît les inégalités. Si les réponses politiques internationales ne semblent pas à l’heure actuelle prendre la pleine mesure de la tourmente, formons le vœu qu’une main invisible y contribue
La main invisible ? Celle du marché, ou plutôt de la finance, que l’on a trop vite rangé dans la case « après moi le déluge ». C’est pourtant ce système financier mondial qu’un rapport1 du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) appelle à une plus grande responsabilité environnementale.

Pourquoi ne pas redéployer les capitaux privés en direction d’une économie plus verte ?

D’autant que les nouvelles technologies de la finance permettent déjà l’inclusion à bas coûts des populations défavorisées ou périphériques.
Le rapport présenté par le PNUE donne des pistes sur la manière dont la finance numérique peut être utilisée pour dégager des avantages environnementaux. De fait, en réduisant les coûts et en améliorant l’efficacité, la Fintech mobilise déjà la finance verte. Grâce à des systèmes de paiement novateurs, en favorisant l’épargne verte, certaines de ces populations périphériques bénéficient désormais d’un accès à des sources d’énergie propre.On attribue au marché de l’épargne français au moins trois spécificités : une culture, un faible appétit pour la matière financière de la part des investisseurs privés (y compris les plus fortunés) et une distribution trustée par les livrets réglementés et l’assurance vie qui rendent plus complexe leur commercialisation.  Mais, si au lieu d’être des barrières à l’entrée, ces contraintes devenaient des atouts pour les robo-advisors ?
En effet, qui mieux qu’une fintech peut simplifier la souscription d’un contrat d’assurance-vie aujourd’hui fastidieux ou encore aider un épargnant à mieux suivre et comprendre ses placements ?  Grâce à un parcours client UX friendly, voir de la gamification ou encore des outils pédagogiques, les épargnants seront demain en mesure de se réapproprier leur épargne en prenant plus de risques, condition sine qua none pour trouver un meilleur du rendement.

La Fintech verte, des initiatives aux quatre coins de la planète

Partant du constat que 1,2 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’électricité, la startup suédoise Trine « comble l’écart entre les capitaux privés dans les pays développés et les partenaires solaires locaux dans les marchés émergents ». Concrètement, Trine est un opérateur d’épargne qui propose de financer des installations d’énergie solaire aux antipodes. La Fintech verte propose donc une épargne responsable.
Au Kenya, M-Kopa Solar fournit des installations solaires domestiques aux populations non desservies par les réseaux nationaux d’électricité. Pour en bénéficier, les usagers payent une très faible redevance directement via leur mobile. La startup tire ainsi un habile parti de l’énorme succès rencontré par le service national de paiement par téléphone portable.
À New-York, TransActive Grid utilise la blockchain pour échanger de l’énergie en « peer-to-peer ». Le compteur blockchain indique aux propriétaires de panneaux solaires la quantité d’énergie qu’ils produisent, les plaçant ainsi en capacité de vendre directement des crédits d’énergie.
Épargne digitale, paiement sur mobile, blockchain, crypto-monnaie… Les technologies qui portent la Fintech, utilisées à bon escient, deviennent autant de solutions qui permettent l’éclosion d’une finance numérique verte.
« La Fintech est partie intégrante d’une révolution plus vaste qui comprend le Big Data, l’internet des objets, les blockchains et l’intelligence artificielle », précise dans une tribune Simon Zadek, le co-directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement. « Ces technologies nous permettent d’enregistrer et de suivre le cycle de vie des produits – et même de l’argent – et ainsi de savoir précisément comment ils ont été utilisés, comment ils ont été financés, et quel est leur impact sur l’environnement ».

Une coalition internationale de fintechs pour verdir la finance

Au dernier Forum économique mondial de Davos, en Suisse, une coalition d’entreprises a créé Green Digital Finance Alliance pour promouvoir la Fintech verte.
Parmi les entreprises fondatrices, ANT Financial Services, ex-Alipay, la plateforme de paiement du géant chinois Alibaba, développe une application énergie verte qui compense financièrement les usagers dont le comportement quotidien réduit l’empreinte carbone.
Initiatives louables dont on ne peut que souhaiter qu’elles ne relèvent pas simplement pour les fintechs du « green washing » de leurs aînés corporate.

1 La Fintech et le développement durable : évaluer les conséquences

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