Elue Fintech de l’année, Rosaly libère les acomptes sur salaires

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Ce 8 décembre à 18h, Finance Innovation a décerné le prix Fintech de l’année 2022 à l’application Rosaly, une plateforme qui redonne du pouvoir d’achat aux salariés en leur ouvrant un accès très facile aux acomptes sur salaire, évitant au passage les coûteux frais bancaires sur les découverts. Une start up mais aussi un engagement à mission pour l’entrepreneuse Arbia Smiti.

Avant de lancer un outil au business model ambitieux, tout en privilégiant un engagement social fort, Arbia Smiti s’est souvenue de ses parents : « Des cols bleus qui buttaient sur les fins de mois difficiles et s’endettaient pour vivre au quotidien. » Déjà à la tête d’une première aventure entrepreneuriale réussie avec une market place fondée en 2010 et vendue en 2017, l’idée du nouveau projet d’Arbia est venue en observant comment les Américains donnent facilement accès aux avances de salaire. En France, l’employeur ne peut pas refuser un acompte sur salaire, relatif au travail déjà effectué. Mais la démarche est souvent longue et rebutante pour le salarié et complexe administrativement pour l’employeur.

Bien-être financier des salariés

Quand Arbia Smiti aborde le sujet en 2019, elle est la première sur le créneau en Europe. Elle reprend le concept du unwedge acces (salaire décalé) américain, en l’adaptant aux règles législatives et à la culture française de la dette. Et fonce avec détermination pour développer ce qu’elle voit comme « un avantage salarial et du bien-être financier pour les salariés. »

La techno Rosaly consiste à se connecter à tous les logiciels de paie actuellement sur le marché, à mettre à disposition de chaque salarié l’évolution de son salaire au jour le jour et à choisir quand il veut le toucher. « Le 3 ou le 10 du mois, on peut lire en quelques secondes le montant de ce qu’on a déjà accumulé en prenant en compte toutes les cotisations et même la retenue de l’impôt à la source. Depuis son canapé ou le parking du supermarché on peut débloquer 50 ou 100 euros pour aller remplir son frigo, plutôt que de mettre son compte bancaire dans le rouge. » Il s’agit d’un acompte c’est-à-dire de percevoir le salaire d’un travail déjà effectué, contrairement à l’avance qui est un paiement anticipé d’un travail qui reste à fournir.

Une poche de sécurité gratuite et disponible

« Le virement sur le compte bancaire est instantané. Pas besoin d’aller voir son manager ou le DRH au siège, lorsqu’on est chauffeur(e), caissier(e), infirmier(e) ou agent de production. Ca décomplexe la démarche. Le salarié se sent libre. » Il peut débloquer jusqu’à 50% de son salaire mensuel avant la fin du mois, en autant de fois qu’il le désire. « C’est un gros changement pour les gens qui ont de petits salaires, dont beaucoup ne savent même pas qu’ils peuvent demander un acompte. C’est une solution plus éthique, que courir après des prêts à la consommation ou des dépassements de découverts qui touchent un Français sur deux. »

Les banques touchent 7 milliards d’euros chaque année et 20 milliards d’euros sont payés par les Français au seul titre des micro crédits et autres prêts à la consommation.  « Pour un euro de découvert non autorisé, il peut y avoir jusqu’à 8 euros de frais d’intervention. Ca fait chère la baguette ! » s’agace Arbia qui défend Rosaly comme une poche de sécurité, gratuite et disponible.

En allégeant le poids du stress financier dans les préoccupations du salarié, Arbia Smiti ne doute pas des conséquences directes sur la productivité dans l’entreprise. Sans oublier le coup de boost pour la marque employeur, « dans une période où tout le monde galère pour recruter. Avec Rosaly, l’entreprise peut brandir l’acompte sur salaire comme un avantage, plutôt que de le cacher.»

Sans entamer le besoin en fond de roulement

Car la botte secrète d’Arbia c’est que c’est Rosaly qui avance le financement au cours du mois, évitant ainsi à l’entreprise d’écorner son besoin en fond de roulement. Rosaly se fait rembourser son avance en fin de mois en un seul virement, en plus des virements des soldes aux salariés.

L’employeur doit souscrire un abonnement de 3 euros par mois et par salarié qui n’est pas corrélé à l’usage qu’en font les salariés. Commercialisée depuis 18 mois, Rosaly a déjà convaincu 150 clients et recense 20 000 utilisateurs potentiels. L’application propose aussi différentes solutions qui favorisent l’éducation financière autour des aides sociales, des possibilités d’épargne ou la mise en place d’alertes avant d’être dans le rouge. « Tout ce qui peut aller dans le sens d’ajouter du pouvoir d’achat, notamment aux revenus les plus faibles. Rosaly c’est une révolution ! » prévient l’enthousiaste Arbia.

Huit finalistes sur 7O candidats

Le jury présidé par Maximilien Nayaradou, directeur général de Finance Innovation a reçu 70 candidatures au prix de Fintech de l’année 2022. Rosaly a été sélectionnée parmi huit finalistes :

Fintecture, solution de paiement destinée aux entreprises souhaitant collecter des fonds via virement immédiat,

Fruggr outil d’évaluation automatisée de l’impact environnemental et social des applications numériques des entreprises

Goodvest, solution d’investissement et d’épargne engagée pour l’environnement,

Moni, plateforme de services pour les diasporas en Europe: envoi d’argent en espèces, sur portefeuille électronique, la recharge de cartes SIM ou de cartes prépayées,

Silvr qui propose des solutions de financement non dilutif pour entreprises E-commerce, SaaS, DNVB et marketplaces,

Trustpair plateforme nouvelle génération de gestion de risques tiers, spécialiste dans la prévention de la fraude au virement et

Uniskip Groupe,solutions d’encaissement, de paiement et de transfert à distance & sans contact à l’international.

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