Les robo-advisors disruptent le Wealth Management en Amérique Latine

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Troisième volet de notre étude sur la Fintech Latino-Américaine sous la plume experte de Denisse Cuellar, blogueuse pour Fintechlosophy, qui nous parle aujourd’hui des robo-advisors.
L’insolente croissance de la Fintech a permis de disrupter les services financiers et bien sûr, la gestion de patrimoine, territoire jusqu’ici exclusif des banques et des courtiers d’investissement.
Alors qu’aux US, les résultats de Betterment et Wealthfront sont remis en question, qu’en Europe on questionne la viabilité des fintechs qui utilisent des robo-advisors, l’Amérique Latine, elle, s’éveille aux promesses de ces innovations.

Les robo-advisors permettent de démocratiser l’épargne

En Amérique Latine et depuis plusieurs années, la gestion de patrimoine était considérée comme une activité de “riches”. En cause ? Des courtiers peu accessibles pour les petits investisseurs et des frais de gestion élevés. L’arrivée sur le marché des robo-advisors a permis la démocratisation du secteur en proposant des services plus abordables et en permettant aux clients de découvrir d’autres options, au delà du sacro saint compte épargne.
Avec Magnetis et Verios, le Brésil fait office de précurseur dans la transformation digitale des investissements, ces Fintechs se concentrent avec brio sur la satisfaction des petits investisseurs. Elles permettent également d’outrepasser le problème de confiance dans les courtiers, plus réputés pour chercher à atteindre leurs objectifs commerciaux que pour comprendre les réels besoins de leurs clients.
En rendant le processus d’investissement plus simple et même formateur, les robo-advisors démocratisent l’accès aux investissements pour une population qui n’osait jusqu’ici pas contacter un courtier, et ceci, malgré un certain patrimoine. Un phénomène qui va s’accroître au cours des prochaines années d’après l’étude Investor Pulse 2015, car 74% de la population des millennials brésiliens sont très intéressés par ces solutions et les opportunités de rendements qu’elles dégagent.

Les Fintechs encouragent une culture de planification financière

Un potentiel qui ne reste pas ignoré des banques et des courtiers de la région qui commencent elles-même à y investir : Kuspit (Mexique), Alkanza (Américain-Colombien) et le tout nouveau Fintual (Chili) ont été lancés dans leurs pays respectifs et commencent à disséminer la culture de gestion de patrimoine digitale dans toute l’Amérique Latine. La démocratisation est en cours!
Et puisqu’on parle de robots, les robo-traders sont aussi arrivés au Brésil ! Leur objectif? Cibler  l’investisseur expert qui s’appuie sur la technologie pour saisir toutes les opportunités d’investissement au long de la journée. Au Brésil, Smarttbot s’est positionné avec brio sur ce segment.
C’est un fait, les robots, ou plutôt les algorithmes, se sont installés dans la région, et même si il est encore un peu tôt pour mesurer leur impact réel sur le marché, l’engouement qu’ils génèrent reste indéniable.
L’épargne, telle qu’on la connaît aujourd’hui perdra donc sa popularité mais à quel prix et à quel risque?  Voilà le défi de demain, car l’éducation financière apportée par les fintech permettra à terme une restructuration en profondeur du wealth management.

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